Visite nocturne(pv)

Invité

Le musé de Pékin, un bâtiment assez récent puisqu’il fut construit vers 1924 suite à la déchéance du dernier Empereur Puyi, possédait une collection déjà remarquable lors de sa création capable de rivaliser avec les musé du British muséum et du Louvre. De forts nombreux jades, céramiques et statues de bronzes y trônaient fièrement devant le regard de quelque professeur venu du monde entier. Non, les touristes ne se déplaçaient pas jusqu’en Chine pour observer cette oeuvre d’art. Les troubles politiques vainquirent rapidement les quelques téméraires occidentaux bourgeois qui souhaitait lorgner sur ces chef d’oeuvre de l’Asie. Par ailleurs, le musée finit par être partiellement vidé à partir de 1933, la collection se trouvait être régulièrement déplacée pour éviter les pillages ainsi que les pertes. Par contre, la bibliothèque, elle, dut rester en place malgré les dangers que les nombreux volume qu’elle comptait pouvait courir en effet elle ne pouvait pas être déplacé par bateau. Les livres, contrairement aux statues avaient le redoutable défaut d’être détruit une fois mouillés. Des très anciens manuscrits devaient sans doute s’y trouver. Les être d’aujourd’hui conservaient en effet l’habitude de tout classer et tout rassembler pour se souvenir. Déjà l l’époque d’Er Shi Kuang, les bureaucrates et les fonctionnaires chinois entretenaient de nombreuses archives. Peut être ces redoutables administrateurs à l’organisation à toute épreuve transmirent aux générations futures ces précieuses archives du Palais Impérial, avec des sources sur Shangri La. Cette source qui donnait l’immortalité pouvait faire d’Er Shi Kuang une créature redoutable avec des pouvoirs hallucinant, et chaque jour, celui qu’on maudit jadis ressentait une faim, la faim du pouvoir et de la puissance. Cette malédiction rongeait son âme et le brûlait à l’intérieur. Les deux milles ans passé à se battre contre les démon de l’enfer ne suffisait donc pas à ce que son âme soit saine? Il se souvenait des paroles de son crétin de frère. La malédiction durerait éternellement, sans fin, à moins évidemment que l’eau d’une pureté exquise de la source de Shangri La ne recouvre son corps de guerrier afin de purifier son corps et son esprit, et lui donner tout ce dont il rêvait: le pouvoir de dominer le monde.
Durant son voyage qui le mena à Pékin, il put constater à quel point la Chine avait souffert. Ses adeptes lui racontèrent l’Histoire. Deux milles ans à rattraper faisaient de lui une personne assez ignorante aux réalités de ce monde. Bien qu’il apprenait vite de nombreuses choses restaient encore à voir. Mais, durant son absence, la Chine demeurait l’une des nations les plus humiliées du monde. Les Guerre de l’opium du XIXème avaient abruti son peuple, l’occupation japonaise transformé ses filles en “femme de confort” et ses paysans en chair à canon. Comment un Empire Bi millénaires pouvait tomber si bas dans la décadence? Les occidentaux se croyaient donc tout permis ici. Et malgré la défaite japonaise, il restait encore des misérables nippons sur le sol sacré de la Chine. Pis, il n’y avait plus d’Empereur, une “république” dirigée par un général nommé Tchang Kai Tchek détenait le pouvoir. Insupportable! Er Shi Kuang se devait de restaurer le régime qui mena autrefois la Chine à conquérir l’Asie. Et pour ce faire, le pouvoir de la source allait être indispensable.
De nuit, Kuang, tout en armure vêtu, et seul, s’aventura dans les rue de Pékin, marchant d’un pas digne, la tête haute et le rythme de marche régulier. Il arriva à l’entré du musé. Un gardien tenta de le stopper, il se contenta de l’attraper par la gorge et de lui briser la nuque d’une simple pression de sa main. Laissant le corps sans vie du pauvre gardien traîner par terre.
Il marchait dans la cour comme un cyborg, sans faire attention à ce qui l’entourait. Une seule chose l’obnubilait: trouver des renseignement sur son but. Sa seule raison de vivre, son éternel amour après sa mystique: la puissance. Il en fallait toujours plus, encore et encore. Son appétit de pouvoir ne s’était pas atténué avec les années de torture en enfer, au contraire. Il comptait faire payer au monde entier son échec et montrer à son frère aujourd’hui mort que personne, pas même sa misérable malédiction ne pouvait stopper la machine infernale qui venait de s’activer. Cette fois-ci, ni défaite militaire, ni Mystique pour l’arrêter. Il poussa les lourdes porte d’entrée et pénétra dans le hall du musé. Là, quatre gardien étaient assis derrière le comptoir, en buvant un café. Le fait qu’il y est des gardes encore à cette heure-ci devait signifier que des gens se trouvait autorisé à venir la nuit ici. Probablement des savants ou d’autre érudits modernes travaillant sur les vestiges du passé. Un des gardiens se leva. Ils avait sur leur côté droit une sorte de bâton noir et long de soixante centimètre. Des matraques pensa Er Shi Kuang. Même pas d’épée? Que des armes non létales? Le mépris gagna cette vulgaire soldatesque désarmée.

Gardien: Désolé, mais seul les archéologues ainsi que les historiens accrédités au musé peuvent venir la nuit. Veuillez repartir d’ou vous venez.

Er Shi Kuang se figea au milieux de la pièce et regarda le gardien d’un air signifiant qu’il ne partirait pas. Le gardien répéta sa sommation, puis il regarda ses collègues. Cette larve ne se permettait un tel ton que parce que l’équipe de bras cassé derrière lui donnait à ce crétin l’impression qu’ils étaient plus fort qu’un soldat expérimenté en entraîné. Les trois imbéciles restant se levèrent. Et formèrent un demi cercle autour d’un Er Shi Kuang impassible.

Gardien2: Ok, sale vermine, tu veux jouer? On va jouer.

Il déboutonna l’étui de sa matraque, mais n’eut rien le temps de faire, fendant l’aire, le Seigneur de la guerre lui administra un superbe direct du gauche en plein dans le né. Avant de pivoter et de détendre son pied comme un ressort dans le ventre de celui qui se trouvait juste à sa droite. Un des gardiens sorti son arme avec succès et attaque le combattant qui esquiva en glissant un peu sur lle côté. Il propulsa son corps vers l’avant et envoya un direct dans les côtes flottantes de son adversaire. L’une d’entre elle se brisa pour perforer son poumon. Pour lui, c’était cuit. Il bascula ensuite son corps sur vers l’avant et à une vitesse stupéfiante passa ses bras comme deux barres de fers sous les épaules du dernier adversaire pour le faire basculer avec toute la force de son corps au sol, avant de lui administrer un coup de pied final en pleine tête. Lui cassant le nez et le crâne par la même occasion...
Rapide, propre et sans bavure Er Shi Kuang continua sa route. D’autres gardiens ameutés par le bruit se pressèrent dans les couloirs. Les nids de vermines se positionnaient toujours proches les uns des autres. Cinq gardiens cette fois-ci? Encore du menu frottin. Il foncèrent vers leur adversaire matraque à la main. Le Seigneur de la guerre concentra une boule de Chi dans sa main. Une sorte de lueur apparu et se mit à luire.Les gardiens s’arrêtèrent comme hypnotisé par les ondulation envoûtante de la boule de Chi Er Shi Kuang dirigea sa boule vers une statue posée non loin de là, et il libéra son Chi qui rendit brillante à son tour la statue. Il tourna alors la paume de sa main vers le plafond et la statue se souleva du sol comme une plume. Il jeta ensuite sa main en avant et la masse de pierre suivi en éclatant les gardiens comme une boule avec des quilles.
Avec tout ce bruit, il devenait certain qu’il avait été repéré. Mais cela n’avait que peu d’importance. Aucune larve présente ici ne pourrait l’arrêter dans sa quête de la bibliothèque. L’alarme n’avait pas sonné, avec de la chance, cela devait être les seuls gardiens présents à cette heure là. Enfin, le panneau écrit en chinois l’informait que tout était là. Des milliers de volumes s’étalaient sous ses yeux.
Là, quelque part devait se trouver les archives du Palais Impérial. Les ouvrages relatifs à Shanbri La étaient spécieux, ils devaient avoir une sorte de lueur pour quelqu’un qui maîtrisait le Chi comme Er Shi Kuang... Il balaya des yeux toute la vaste salle. À la recherche d’une sensation frissonnante qu’il pourrait avoir en croisant l’un des ouvrages qu’il convoitait. Il descendit les escaliers qui menait là ou se trouvaient toute les tables de travail. Sous verre, des parchemins anciens. Er Shi Kuang les survolait, ils ne contenaient rien de passionnant. Agacé, l’antique général siffla entre ses dents.

-Mais ou peuvent-ils bien être...

Kuang commençait à sentir quelque fluctuation dans son Chi, lorsqu’il fut interrompu dans ses fouilles. Il senti une présence qui ne lui était non pas familière, mais une réminiscence, comme une onde qui se propage dans l’eau en faisant onduler sa surface. Une sorte perturbation dans son ying et son yang qui déséquilibra son Chi. Cet élément, il l’avait perçu lors de son réveil. Comme une vie. Il recouvra ses moyens et stabilisa son énergie en respirant lentement. Il se retourna et observa la jeune femme qui lui faisait face. Sans savoir pourquoi, la seule chose qui lui vint à l’esprit et qui traversa sa bouche fut un simple mot.

-Vous?

[ désolé pour le retard ^^"]

Lanie n’arrivait pas à trouver le sommeil. Allez savoir pourquoi, mais impossible de fermer l’œil. Elle tournait en rond, faisait les cent pas dans ce qui lui servait de chambre. L’archéologue réfléchissait… mais à quoi ? Elle pensait à Ling et à Shangri-La, mais aussi à Shan et à ce qu’elle pourrait bien lui dire une fois près de la cité. Elle pensait également à Ryan, sa cousine et… en fait, tout ce bousculé dans sa tête. Comme toujours. Elle aimait se tourmenter l’esprit avec des questions sans réponses. Lanie faisait toujours ça lorsqu’elle ne trouvait pas le sommeil. Elle ruminait, encore et encore jusqu’à ne pas fermer l’œil de la nuit. Mais ce soir là, elle décida d’aller faire un tour et de lire, d’aller se ‘promener’ dans Pékin. Bon d’accord, promener n’est pas le mot qui convient, mais elle avait besoin de sortir et de se changer les idées. Elle disait souvent qu’elle finirait par devenir folle en se tourmentant l’esprit.

Après avoir enfilé une lourde et sombre veste, la jeune femme sortit du bâtiment qui servait d’hôtel. Elle n’avait pas voulu se rendre dans un quartier plus tranquille de la ville. Lanie n’aime pas se distinguer des habitants, elle préfère vivre dans une petite chambre, quitte à mal dormir, mais côtoyer les habitants, que d’être cloitrée dans une grande demeure, sans personne mise à part des archéologues et historiens qui ne savent pas aligner trois mots sans se prendre pour Napoléon. Lanie ne supporte pas les personnes qui font le même travail qu’elle. Mise à part Ryan et quelques autres chercheurs, elle tient ces énergumènes en horreur. Bref… la jeune femme se dirigea d’un pas pressé vers le musée de Pékin. Plutôt vers la bibliothèque. Depuis l’arrivée des troupes japonaises en Chine, la plupart des monuments historiques du pays, comme la Cité interdite ou encore le Musée de Pékin avaient été vidé pour éviter les pilleurs (étrangers ou non) de venir détruire l’héritage chinois. Seule la bibliothèque et quelques monuments étaient encore ouverts au public.

La jeune femme y pénétra et présenta une sorte de badge aux gardiens. Seuls les archéologues et historiens avaient le droit de pouvoir accéder à la bibliothèque la nuit, la journée, en général, les accès étaient autorisés pour les civils. Après s’être présenté et avoir signé un registre, la jeune femme se dirigea vers l’une des allées de la grande bibliothèque. Elle s’arrêta devant une pile incroyablement bancale de livres, entassés par terre les un sur les autre. Elle décida de ne pas tenter le diable et de regarder parmi les étagères, en évitant à coup sur de faire s’écrouler la tour de pise façon livres. Elle toucha de ses doigts la ‘peau’ des bouquins, assez anciens et très intéressants. Ils regorgent d’informations, une vraie mine d’or. Elle n’entendit pas ce qui se passait dans l’entrée, beaucoup trop préoccupé par ses pensées. Ce n’est que lorsqu’elle entendit une voix masculine dire : Vous ? qu’elle sortit de ses pensées. Qui lui parlait ? Er Shi Kuang. Elle s’entendit lâcher un magnifique :

« Putain… »

Bon d’accord, ce n’est pas très polie sortant de la bouche d’une femme… mais là, c’est sortit tout seul. En même temps c’est compréhensible, elle se retrouve en face d’un homme qui est âgé de plus de deux mille ans, la réaction est totalement humaine. Elle le fixa droit dans les yeux, et fit quelques pas en arrière, de façon à mettre de la distance entre eux. Mais il est évident que ce n’est pas deux mètres qui vont empêcher cet homme de lui faire la peau s’il le souhaite.

Pardon pour le retard, et la médiocrité du post :/

» 'Visite Touristique' [RYAN]