Adria - \

L’histoire d’Adria commence par la rencontre d’un ancien pilote, devenu chasseur de relique et d'une sage héritière travaillant au musée du Caire. Alors qu’il avait besoin de renseignements sur une relique qu’il cherchait pour le compte d’un musée, il alla la trouver. Ils se retrouvèrent vite dans leur commune passion pour les civilisations disparus et les reliques anciennes. Il parti pourtant, mais après sa mission réussi fini par revenir et lui proposa de venir avec lui. Elle accepta et ils devinrent un duo réputé. Ils parcoururent le monde, notant chaque information intéressante, rencontrant bon nombre de personnes intéressantes. Ils aimaient cette vite faite d’aventure et de découverte. Et alors qu’ils n’avaient rien prémédités, elle tomba enceinte et ils décidèrent de se poser un moment, retournant alors là où ils s’étaient rencontrés, en Égypte. Ils y restèrent durant plusieurs années, puis finirent par repartir à leurs expéditions, apprenant tout ce qu’ils savaient à leur fille. Adria était passionnée par ce que faisaient ses parents, elle voulait suivre leur trace et mémorisait avec un vif intérêt tout ce qu’ils lui montraient. Elle n’hésitait d’ailleurs jamais à faire ses propres expéditions, ne se souciant absolument pas du danger. « Adria ? » Elle leva les yeux vers sa mère et lui sourit, écoutant attentivement ce qu’elle lui voulait. « Oui. » Elle prit son air le plus innocent, sachant ce que sa mère allait lui demander. « Je vais faire des fouilles avec ton père, alors ne t’éloigne pas trop ! » Adria eut un sourire en coin, en songeant qu’à la seconde même où ils seraient partis, elle partirait en vadrouille de son côté. Aussitôt dit, aussitôt fait, elle accompagna ses amis, prêt des fouilles que d’autres chasseurs faisaient. Ceux-ci les ayant invités après avoir vu qu’ils s’intéressaient à leurs trouvailles.



« C’est tellement triste. Dire que leur fille se retrouve seule ! » Adria tentait de ne pas écouter les conversations, détestant le fait qu’on la plaigne de la sorte, mais pire encore que de parfaits inconnus aient l’audace de paraître peiné de la mort de ses parents. Elle se contentait d’attendre l’avocat de ses parents, celui-ci devant lui faire de leurs dernières volontés. Plusieurs minutes plus tard, elle se retrouvait par plusieurs personnes, refusant d’aller en Angleterre pour rencontrer sa « famille ». Il était hors de question qu’elle vive avec eux, alors que les seuls mots que son père avaient pour eux étaient remplis de mépris. Cependant, elle n’avait pas eu longtemps le choix et on avait fini par la contraindre à rejoindre le pays où il pleut tout le temps.

Adria se laissa entraîner par un des domestiques de sa grand-mère. Observant le manoir qui lui faisait face, puis les différentes pièces devant lesquels elle passait. Elle venait juste d’entrer et elle se sentait pourtant déjà étouffé dans ce manoir immense où tout transpirait le luxe. Elle qui était habitué à la simplicité, se sentait agressé par cette débauche de meubles hors de prix. Elle se retrouva bien vite face à sa grand-mère qui l’observait d’un air sévère, semblant désapprouver son apparence peu soignée. Elle lui rendit son regard, lui jetant un regard furieux face à la manière dont on l’avait obligé à partir de chez elle t la façon dont on l’avait traîné. « Bien, dorénavant les choses vont changer. Je ne tiens pas à ce que mon unique petite fille se comporte comme si elle avait été élevée par des sauvages. Tu recevras une éducation digne de son nom. J’attends de toi que tu te conduises comme une vraie Carmichaël. » Adria fixa avec horreur sa grand-mère. Elle était tellement abattue et désorientée qu’elle ne trouvait pas la force de répondre. Mais chaque parole l’horrifiait un peu plus que la précédente. « Attendez, je n’ai absolument rien demandé. Je me serais parfaitement débrouillée toute seule. » Elle recula devant le regard courroucé que lui jetait celle qui était maintenant sa seule famille. « Premièrement, tu n’as pas à me répondre ainsi, deuxièmement tu n’es qu’une enfant tu ignores ce qui es bien pour toi. C’est à moi à décider de cela et tu n’auras rien à y redire. Je tiens à ce que tu ailles te changer, car je reçois des invités ce soir et j’aimerais te les présenter. » Adria se figea, pressentant que son séjour ne serait pas de tout repos. Elle fixa les domestiques, certains observent la scène sans grand intérêt, d’autre approuvant les propos de leur patronne et les derniers lui envoyant un regard désolé.

Adria mis cependant toute son énergie à réduire à néant chaque tentative de sa chère grand-mère de la transformer en vraie Carmichaël. Si cela signifiait devenir un iceberg qui ferait l’honneur de la famille non merci. Elle avait donc pris un malin plaisir à saboter toute l’éducation rigide qu’on avait tenté de lui inculquer. Bon nombre de fois, sa grand-mère avait été appelée au pensionnat où Adria n’avait pas manqué de créer de nouveaux problèmes. Il y avait les récurrents, insolence, batailles de nourriture, refus d’obéir au règlement, puis d’autre plus épisodique, tentatives de fugues, bagarres… Il n’y avait pas une semaine sans qu’elle ne crée un nouvelle incident, qui obligeait sa grande mère a des largesses envers le directeur. Elle finit pourtant par se clamer quand elle réussit à obtenir de faire des études d’histoire et d’anthropologie. Elle partit donc Harvard où elle réussit brillamment ses études.



« Tu ne peux pas partir ! Je te l’interdis. » Adria se retourna, jubilant de l’air implorant qu’avec pris celle qui lavait élevée. « Allons sois réaliste, tu n’es qu’une vieille femme vulnérable, tu n’as plus aucune emprise sur moi maintenant. Je ne suis plus une enfant, je suis libre de faire ce que je désire. Et ce que je désire est de reprendre ma vie là où elle s’est arrêtée quand ils sont morts. » Elle n’avait jamais caché son intention d’échapper à cette vie qu’elle lui destinait, ainsi elle se moquait de toutes les suppliques qu’elle avait eu pour la retenir. Elle voulait repartir à la découverte du monde, chasser les reliques. Il n’avait pas supporté pendant plus de deux ans, la poussière du musée d’Oxford pour rien. Elle s’y était faite une place et maintenant elle serait celle qui chasserait des reliques pour eux.

Elle retrouva vite les habitudes qu’elle avait du enterrer. Reprenant goût aux découvertes. Elle se fit un réseau de relations, sachant que cela lui serait utile pour obtenir des informations. Elle se perfectionna au tir et prit des cours de pilotage. Elle dû plusieurs fois se heurter à la misogynie, bon nombre pensant qu’une femme n’avait pas sa place parmi eux. Ce qui ne l’a pas empêché de réussir tout ce qu’elle entreprenait, prouvant à ce qui doutait d’elle, qu’elle n’était pas une petite chose fragile, mais bel et bien une véritable aventurière. Elle a su se faire un nom et bon nombre de confrères peu scrupuleux rêveraient d’avoir sa peau.